l homme est le chef de la femme

Aussile mari est-il responsable de la femme et de toute la famille. Si la femme ou les enfants font quelque chose de mal, il a la responsabilité en tant que chef de plaider leur cause devant Dieu et de les ramener sur le droit chemin. Il a la responsabilité de veiller à ce que ceux-ci ne manquent de rien, de les soulager (Matthieu 11 :28). Àl’heure où l’on parle en France de parité homme-femme, on a cherché s’il existait quelque part dans le monde, des communautés où les Lhomme noir est à la fois charmeur, doux et vilain garçon. Quand il s’agit d’aborder les femmes, l’homme noir est quelqu’un de plus confiant. Il sait aussi charmer les femmes grâce à son assurance et sa bonté. Il donne autant d’affection et du respect à la femme. IL est aussi un homme protecteur. Ajouter à cela le fait qu Laseconde moitié du XIXe siècle. En France, les premières revendications politiques apparaissent durant la Révolution de 1848, avec la mise en place du suffrage universel, encore réservé aux hommes car conservateurs et Bienque les femmes et les hommes aient des priorités de carrière assez similaires, la croyance selon laquelle la carrière d'une femme nonton the walking dead season 11 sub indo bioskopkeren. Éphésiens 522-33 BFCFemmes, soyez soumises à vos maris, comme vous l'êtes au Seigneur. Car le mari est le chef de sa femme, comme le Christ est le chef de l'Église. Le Christ est en effet le Sauveur de l'Église qui est son corps. Les femmes doivent donc se soumettre en tout à leurs maris, tout comme l'Église se soumet au Christ. Maris, aimez vos femmes tout comme le Christ a aimé l'Église jusqu'à donner sa vie pour elle. Il a voulu ainsi rendre l'Église digne d'être à Dieu, après l'avoir purifiée par l'eau et par la parole; il a voulu se présenter à lui-même l'Église dans toute sa beauté, pure et sans défaut, sans tache ni ride ni aucune autre imperfection. Les maris doivent donc aimer leurs femmes comme ils aiment leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. En effet, personne n'a jamais haï son propre corps; au contraire, on le nourrit et on en prend soin, comme le Christ le fait pour l'Église, son corps, dont nous faisons tous partie. Comme il est écrit C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux deviendront un seul être.» Il y a une grande vérité cachée dans ce passage. Je dis, moi, qu'il se rapporte au Christ et à l'Église. Mais il s'applique aussi à vous il faut que chaque mari aime sa femme comme lui-même, et que chaque femme respecte son Bible en français courantPlans de lecture et de méditation gratuits en rapport avec Éphésiens 522-33 Une évidence pour beaucoup de chrétiens ! Pourtant la chose n’est pas si simple que ça ! Cette pensée s’appuie sur Éphésiens 5 23 Car l’homme est le chef de la femme » voir aussi 1 Co 11 3. Chef » pas la meilleure traduction Cependant, il ne s’agit pas d’une traduction très heureuse. Littéralement ce verset dit Car l’homme est la tête képhalè de la femme ». Si l’on prend en compte le contexte, on voit clairement que Paul parle ici du mariage. Ainsi la traduction Car le mari est la tête de sa femme » NFC rend mieux l’original, aner pouvant aussi vouloir dire mari. Tout homme n’est pas la tête de toute femme dans son entourage, mais le mari est la tête de son épouse. Il est important de le souligner, car ce texte est parfois utilisé pour affirmer que les femmes ne pourraient assumer de rôle de direction dans l’Église, et même en dehors de l’Église, dans une œuvre para-ecclésiale ou dans une entreprise séculière. Tête » est plus approprié Selon plusieurs dictionnaires le terme grec képhalè, qui désigne tout d’abord la tête physique, peut être traduit par tête ou par chef. Cependant tête’’ signifiant chef’’ n’est pratiquement pas attesté dans la littérature grecque séculaire ou païenne avant le 4e siècle de notre ère »[1]. Et quand dans l’Ancien Testament le mot hébreu pour tête rosh » a le sens de chef », la Septante ne le traduit généralement pas par képhalè »[2] ! Nous privilégions donc la traduction tête » qui est la plus neutre. Une traduction a pour but de rendre le mieux l’original tout en étant compréhensible pour le public cible. Traduire képhalè » par chef » a le désavantage d’être porteur de présupposés et de tout un poids de tradition. C’est un terme chargé qui comporte le risque que les lecteurs et lectrices d’aujourd’hui plaquent sur lui la compréhension actuelle du mot chef ». Chef » introduit la notion d’ autorité » En effet, chef » introduit la notion d’ autorité » ou de hiérarchie ». Pourtant, même quand Paul parle dans ce même passage de se soumettre mutuellement au sein de la communauté chrétienne et précise vous les femmes à votre mari » Éph 5 22, il ne s’agit pas d’entrer dans des rapports d’autorité. Valérie Duval-Poujol affirme Paul aurait pu choisir d’autres mots plus clairs qui existent en grec. Or il fait le choix d’un verbe qui désigne une démarche volontaire, dans l’amour, qui peut se comprendre comme être fidèle, être un appui’’ »[3]. Le mariage est ainsi décrit comme un vivre ensemble » dans le don de soi, l’amour et le respect mutuels. La relative neutralité de tête » va dans ce sens. Elle oblige le lecteur à plonger plus profondément dans le mouvement du texte et à le décortiquer dans une attitude d’écoute de l’Esprit saint avec l’ensemble de la communauté chrétienne pour se laisser transformer par lui et en saisir la portée subversive. Deux têtes, deux corps ! Car que dit Paul dans ce passage quand il dit que le mari est la tête de sa femme » ? La femme est appelée à tenir compte du fait qu’elle n’a plus qu’une tête, mais deux. En se mariant elle ne devient pas un corps sans tête. Elle ne doit pas non plus remplacer la sienne par celle de son mari. Mais elle doit se souvenir qu’elle a reçu une deuxième tête. Comme le dit si bien Joëlle Razanajohary-Sutter Elle reste responsable de sa vie, de ses choix, de son salut, de sa relation avec Dieu, comme tout disciple l’est. Ce qui est demandé à l’épouse, c’est de comprendre et d’agir comme si elle en [tête] avait deux. Autrement dit de tenir compte des raisonnements de son autre tête et de se soumettre à elle dans le respect »[4], à l’image du Christ ! Le mari, de son côté, est appelé à se souvenir qu’il n’a plus un seul corps. Il en a deux[5] Les maris doivent donc aimer leur femme comme ils aiment leur propre corps » Eph 5 28. Prendre soin de son deuxième corps est une priorité pour lui. Le mari est la tête de sa femme, il a la prééminence pour prendre soin d’elle, à l’image du Christ ! Cela a quelque chose à avoir avec le fait de prendre une bassine et de laver les pieds de l’autre. C’est se dépouiller de ses propres droits et laver les pieds de ceux qui sont censés, selon la conception du monde, être en-dessous de soi, en se plaçant soi-même sous leurs pieds. »[6] Suggestion de lecture Joëlle Sutter-Razanajohary, Que les femmes soient soumises » Les conséquences d’une soumission non biblique ». Mary Cotes, Qui doit pratiquer la soumission dans le mariage ? » Le deuxième livre de Joëlle Sutter-Razanajohary, Une invitation à la danse. La métaphore conjugale dans la Bible dont vous pouvez regarder la vidéo de présentation ici ou lire la recension ici. Ne manquez pas les autres articles bingodesclichés La Bible est claire, il suffit de la lire N’oubliez pas l’ordre créationnel L’autorité masculine D’autres articles sont à venir dans la série bingodesclichés le premier vendredi de chaque mois. Il s’agit d’un bingo des phrases entendues couramment. Un bingo de certaines idées reçues sur le ministère pastoral des femmes. En 9 courts articles nous aimerons y apporter une réponse et donner des pistes pour aller plus loin. Nous sommes impatientes de partager la suite avec vous ! Références [1] Marg Mowczko, 4 reasons “head” does not mean “leader” in 1 Corinthians 113 », en ligne consulté le 17/01/2022, en s’appuyant sur Al Wolters, Head as Metaphor », Koers 2011 137-153, 142. [2] Cf. Marg Mowczko, 4 reasons “head” does not mean “leader” in 1 Corinthians 113 », en ligne consulté le 17/01/2022. [3] Valérie Duval-Poujol, La Bible est-elle sexiste ?, Éditions empreinte temps présent, Paris, 2021, p. 212. [4] Joëlle Sutter-Razanajohary, Que les femmes soient soumises » Les conséquences d’une soumission non biblique ». [5] L’idée vient du même article. [6] Joëlle Sutter-Razanajohary, Une invitation à la danse. La métaphore conjugale dans la Bible, Olivétan, Lyon, 2021, p. 76. L’un des paradigmes majeurs des doctrines évangéliques en ce qui concerne le couple est celui de la soumission de l’épouse et l’autorité de l’époux ». La plupart des commentaires prennent appui sur des textes comme Éphésiens 5 22-23 pour fonder leurs enseignements. J’affirme ici haut et fort deux choses Premièrement j’affirme que cette interprétation des textes n’est pas biblique’Deuxièmement, j’affirme qu’elle aboutit à une forme de violence systématique envers les femmes, pouvant aboutir à la violence physique. A l’heure des metoo et balance ton porc, à l’heure de la lutte acharnée contre les violences faites aux femmes, il est temps de lire le texte pour lui-même et de refuser de plaquer sur lui des choses qui n’y sont pas et qui n’y ont même jamais été! 1. Ce paradigme n’est pas biblique’ ! Pourquoi ? a. Parce qu’il y a un problème structurel dans la construction de cette interprétation Cette interprétation se construit sur deux termes tirés du passage qui concerne les femmes soumission de l’épouse parce que l’homme est la tête qu’elle utilise pour caractériser l’ensemble du couple. Or, puisque le couple est composé de deux entités, hommes et femmes, il conviendrait de regarder à ce qui est dit aux deux avant de définir les caractéristiques conjugales ! Oublier’ d’introduire dans la caractérisation du couple ce qui est demandé à l’homme et qui vient de la partie du texte qui lui est proprement consacrée revient à exercer une torsion qui est de l’ordre de la manipulation. C’est d’autant plus manipulatoire que ce qui est demandé au conjoint masculin n’a rien à voir avec l’autorité. L’apôtre Paul demande en effet à l’homme de livrer sa vie’ par amour pour son épouse, les versets 25 à 33 du même chapitre 5 autrement dit, de mettre de côté tous ses soi-disant privilèges pour élever’ son épouse, tout comme le Christ l’a fait pour le salut et la sanctification de l’humanité. b. Il y a des problèmes liés à l’interprétation des termes Cette interprétation associe le terme képhalé utilisé pour qualifier l’homme dans le passage qui s’adresse aux femmes à l’autorité alors que le texte ne le fait jamais! Bien au contraire, à chaque fois que les Écritures utilisent le terme képhalé, qui signifie littéralement tête et non chef le contexte, c’est à dire les versets suivants ou qui précèdent mentionnent le sacrifice, et ce, qu’il s’agisse du Christ ou des hommes. L’élément déterminant pour comprendre la signification du passage n’a donc rien à voir avec l’autorité exousia qui n’est d’ailleurs même pas mentionnée dans le texte. Les évangiles synoptiques nous informent clairement ce que cela signifie d’être chef’ ou premier’ à la suite du Christ. En Marc 10 43, Luc 22 26 et Matthieu 20 26, Jésus dit Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. Les textes utilisent le terme arché ou basileis en Luc pour signifier clairement la hiérarchie du côté de ce qu’il rejette et les termes diakonos et doulos pour signifier le sacrifice et le service du côté de ce qu’il souhaite voir advenir au milieu des disciples. Être chef-arché à la façon du monde n’a rien à voir avec le fait d’être chef-képhalé à la façon du Christ. Et c’est par un curieux retournement de situation que les tenants du traditionalisme évangélique et catholique attribuent à l’homme marié le rôle de l’autorité et de la direction des épouses, alors que l’Évangile rapporte ici que l’homme qui veut être grand, autrement dit un chef, doit devenir comme un serviteur, c’est-à-dire un être qui n’a aucune autorité ni pouvoir! c. Il y a donc une double trahison du texte biblique dans le paradigme soumission/autorité’ L’oubli de la responsabilité que Dieu adresse aux hommes dans le couple au profit du rôle de direction et d’ transformation du sens de tête/chef en personne qui dirige et ordonne’. Alors que Jésus redéfinit clairement la manière dont les choses doivent fonctionner au milieu de vous’ les croyants. Celui qui est fort doit accepter un abaissement volontaire jusqu’à devenir un serviteur. 2. Quel est alors le paradigme véritablement biblique ? a. A l’épouse, il est demandé deux choses la soumission et le respect envers celui qu’elle est invitée à considérer comme sa tête. Paul exprime ici l’unité de nature entre l’homme et la femme dans le couple il est sa tête, elle est son corps ! Est-ce que cela signifie qu’il a tout pouvoir et autorité comme les chefs des nations ? Qu’il commande à sa femme comme on commande à son pied d’avancer ? Bien sûr que non. La femme a une tête qui lui appartient en propre et qui est autre que celle de son mari voir 1cor11 ; de même que le mari a un corps propre et autre que celui de sa femme. Et chacun est également invité à les utiliser pour le royaume de Dieu. Parce qu’elle a une tête propre, il ne lui est pas demandé de faire comme si elle n’en avait pas. Elle reste responsable de sa vie, de ses choix, de son salut, de sa relation avec Dieu, comme tout disciple l’est. Ce qui est demandé à l’épouse, c’est de comprendre et d’agir comme si elle en avait deux. Autrement dit de tenir compte des raisonnements de son autre tête et de se soumettre à elle dans le respect. b. A l’époux, il est demandé deux choses également le sacrifice et l’amour envers celle qu’il est invité à considérer comme son corps. Cela signifie-t-il qu’il n’a pas de corps ? Bien sûr que non ! L’époux a un corps propre. Il ne lui est donc pas demandé de faire comme s’il n’en avait qu’un, celui de l’épouse qui devient alors comme un prolongement de son propre corps et un outil de service bien utile. Paul demande ici aux époux de faire comme s’ils avaient deux corps, le leurs, dont ils savent prendre soin, et celui de leurs épouses. Autrement dit, de tenir compte des besoins de l’autre corps. Paul demande même aux maris de placer les intérêts de cet autre corps avant ceux du leur ! C’est l’image typologique de l’œuvre du Christ envers l’église qui est également utilisée pour signifier de quelle manière le mari doit aimer son épouse l’apôtre Paul met en avant les notions de sacrifice, d’oubli de soi pour favoriser l’élévation de l’épouse, son accomplissement personnel. c. Un tableau récapitulatif de ce passage démontre le parallélisme entre les paroles adressées à l’épouse et celles adressées à l’époux Si les notions d’attitude et de comportement sont souvent considérées comme des synonymes, elles comportent également des différences L’attitude est un état intérieur qui prédispose à réagir d’une certaine manière devant les circonstances. Cet état est le fruit de la génétique, de l’éducation mais aussi de la volonté propre, des choix de l’individu. Le comportement quant à lui, est l’action ou la réaction observable d’un individu dans un environnement extérieur. 3. Une doctrine qui aboutit à la violence ! Oublier la symétrie des demandes que l’apôtre Paul adresse aux membres du couple au profit d’un focus placé uniquement sur le pôle féminin, c’est agir comme les pharisiens ou les disciples de Jésus qui considéraient le mariage comme leur étant avantageux à eux seuls! Ce que cela produit, c’est l’effacement de milliers, de millions d’êtres humains, sommés de vivre dans les traces de pas laissés par celui qui les précède, leur seigneur et maitre, leur époux… Les femmes qui – encore en trop grand nombre- reçoivent ces injonctions de soumission comme étant de l’ordre de la volonté de Dieu pour elles, vivent une lente dépersonnalisation qui relève de la violence psychologique la plus simple. Le traumatisme psychologique vécu par ces femmes qui s’efforcent de bannir de leur cœur toute initiative personnelle afin d’être soumises à leurs maris comme au Seigneur’ est similaire à celui vécu par des millions de fillettes chinoises à qui on bandait les pieds pendant toute leur enfance pour qu’elles gardent un pied menu de fillette. Même débandés, leurs pieds ne reprennent pas leur aspect normal… Les cicatrices et déformations restent réelles… Ce qui, au contraire, relève du projet de Dieu pour la personne, et encore bien davantage pour le disciple du Christ, c’est la mise en œuvre d’un potentiel personnel, d’un ou de plusieurs dons au service des autres, de la communauté. Cet appel s’adresse à tous, hommes et femmes. La mise sous tutelle’ des dons et talents que le Seigneur a confié aux épouses aboutit à une perte tragique pour les communautés de foi. De plus, les épouses convaincues d’avoir reçu des appels et ne pouvant les vivre à cause de maris opposés à la libération de leurs talents ou à cause de communautés fermées quant à la place des femmes, perdent une énergie considérable à lutter contre l’amertume, la frustration. Bien sûr, l’Esprit-Saint, l’Esprit de consolation est là et grâce à lui, de nombreux combats intérieurs sont gagnés ! Mais la perte reste double Moins de dons exprimés dans l’église et une énergie gaspillée parce qu’investie dans une lutte âpre contre la souffrance intérieure de ne pouvoir servir selon ses dons… Malheureusement, ce n’est pas encore tout… Parce que La violence psychologique peut exister séparément ou n’être qu’un préalable à la violence physique.» Professeur M. Debout Chef du service de Médecine Légale du CHU de Saint Etienne – Réalités n° 90 – Publication de l’UNAF – juin 2010. Et nous ne pouvons plus, nous ne devons plus agir comme si cela n’existait pas dans nos communautés protestantes et évangéliques… Quelques exemples Je me souviens d’une amie chrétienne dont le mari cocaïnomane vivait dans la débauche et faisait subir des humiliations terribles à son épouse, allant un jour jusqu’à une tentative de meurtre. Je lui ai conseillé la séparation, ses enfants l’ont suppliée de m’écouter. L’un des pasteurs de la communauté, lui, a affirmé que si son mari allait en enfer, ce serait sa faute à elle… Elle a alors repris la vie commune dans des difficultés terribles et la famille a payé un prix élevé à cette d’un séminaire ou j’enseignais sur le sujet, homme et femme dans l’Église et dans le couple’, une auditrice, femme battue et chrétienne, m’a confessé que son mari la battait pour son bien et sa croissance’. Elle n’est pas arrivée à accepter l’idée que cette situation n’était pas conforme au cœur de Dieu, tant elle était convaincue de l’importance première de la soumission à son conjoint. Elle pensait qu’un jour, elle comprendrait de quelle nature était ce bien que son agresseur voyait en la battant et qu’elle ne voyait pas. Je n’ai malheureusement pas réussi à garder le lien avec elle… Une autre encore était obligée de répondre aux sollicitations sexuelles permanentes et dégradantes d’un mari en proie à des pulsions irrépressibles dès qu’il vivait le plus petit stress. Lorsqu’elle a fini par oser affirmer son ras-le-bol et son désir que cela s’arrête, en prononçant le mot ’divorce’, il est devenu fou de rage et a voulu en venir aux mains. J’ai dû m’interposer entre eux… Dans chacune de ces trois situations, les époux se disaient chrétiens, fréquentaient assidûment les communautés et justifiaient’ leurs comportements par la doctrine soumission/autorité’. La violence physique était justifiée par le fait que les épouses n’étant pas assez conformes aux désirs exprimés par leurs époux, elles devaient être corrigées’… La responsabilité de l’époux n’est-elle pas de tout faire pour que l’épouse apparaisse devant son Dieu sans tache ? La liste des abus pourrait être longue encore ! Je m’arrête là. Il est temps que l’Église comprenne qu’il n’y a pas d’un côté, ceux qui commandent et dirigent, et de l’autre, celles qui se soumettent et obéissent. Si le véritable paradigme biblique est soumission et respect de l’épouse envers son mari ; Sacrifice et amour de l’époux envers sa femme », alors cela signifie qu’hommes et femmes sont invités à porter une croix identique dans la vie conjugale celle de considérer les besoins et désirs de l’autre en premier et les siens propres en second seulement. Ce n’est qu’alors, qu’ il n’y a plus ni homme ni femme, mais une nouvelle réalité dans laquelle tout reste à construire ensemble certes, à la suite de celui qui a sacrifié sa vie par amour pour nous et qui est notre modèle premier à tous, que nous soyons homme ou femme. Joëlle Sutter-Razanajohary l'essentiel La Fédération nationale des Chasseur a décidé de porter plainte contre la député EELV, qui avait déclaré en février "qu'un féminicide sur quatre [était] lié à une arme de chasse". L'association demande 100 000 euros de dédommagement selon les informations de l'Obs. La Fédération nationale des Chasseurs FDC porte plainte contre Sandrine Rousseau. L'association demande la somme exacte de 98 879,40 euros de dommages et intérêts, soit 10 centimes pour chacun des 998 794 chasseurs de France selon une information de l'Obs. Elle accuse la députée écologiste parisienne d'avoir proféré des propos stigmatisant sur les chasseurs. Au mois de février dernier, alors qu'un chasseur avait provoqué la mort d'une randonneuse dans le Cantal, Sandrine Rousseau avait été interrogée sur l'affaire à la télévision. Elle avait alors déclaré "Moi, je pense qu'il faut arrêter la chasse complètement. Ce n'est pas un loisir que d'aller tuer des animaux le week-end avec des fusils. Et par ailleurs [...], le reste de la semaine, on peut aussi le braquer contre sa femme. On a vu qu'un féminicide sur quatre est lié à une arme de chasse, un féminicide sur quatre". "Un gros raccourci" Cette statistique provient du décompte effectué par l'association "Féminicide par compagnon ou ex". Ce collectif affirme qu'un fusil de chasse a été utilisé dans un quart des 102 féminicides commis en 2020 et des 106 comptabilisés en 2021. Interrogé par nos confrères de l'Obs, Jean-Michel Dapvril, directeur délégué en charge des affaires juridiques de la Fédération nationale des Chasseurs a affirmé qu'il s'agissait "d'un gros raccourci, il n'y a évidemment pas que les chasseurs qui possèdent un fusil de chasse..." "Ces propos sont scandaleux elle n'aime pas la chasse, c'est son droit, mais de là à faire des raccourcis dans les médias entre les féminicides et la chasse, c'est extrêmement insultant", a justifié le président de la FNC, Willy Schraen, auprès de l'AFP. "On a l'habitude de se faire insulter de tous les noms par les représentants de la Nupes et par les écolos, mais là ça dépasse les bornes", a-t-il ajouté, expliquant vouloir "laver l'honneur des chasseurs" qui "ont été profondément blessés". Audience le 21 septembre La plainte déposée ne désarme pas pour autant Sandrine Rousseau "La confrontation va avoir lieu et je ne compte pas me laisser intimider par ces gens" a-t-elle déclaré à l'Obs. "Les chasseurs ne supportent pas qu'on ne soit pas d'accord avec eux", a réagi jeudi Sandrine Rousseau devant des journalistes en marge des journées d'été des Verts à Grenoble. "La nature ne leur appartient pas. On ira à ce procès. Je viens de sortir un livre, +Sortir de l'androcène+ néologisme signifiant l'ère des mâles, ndlr, ils devraient le lire", a-t-elle déclaré. Une première audience, pour consignation et fixation du calendrier de la procédure, doit se tenir le 21 septembre devant la 17e chambre civile du tribunal de Paris. Le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme 1 Cor. 113.Vendredi 24 juinLe chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme 1 Cor. 113.Le contexte de ce verset explique aux maris qu’ils doivent exercer leur autorité de la même manière que Jésus exerce la sienne sur l’homme. Jésus ne s’est jamais montré tyrannique ou dur. Il était toujours affectueux, aimable, raisonnable, doux de caractère et humble de cœur Mat. 1128-30. Un mari chrétien n’a pas besoin d’exiger sans arrêt que sa femme le respecte. Il continu[e] » plutôt à demeurer avec [elle] selon la connaissance [ à lui témoigner de la considération ; à la comprendre », note NWT] ». Il lui assign[e] de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin » 1 Pierre 37. En public comme en privé, il montre par ses propos respectueux et en se montrant compréhensif qu’elle lui est précieuse Prov. 3128. En exerçant ce genre d’autorité, il gagne l’amour et le respect de sa femme et attire sur son couple la bénédiction de Jéhovah. w15 15/1 37, 831 Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Re Le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme 1 Cor. 113. Dov Ven 24 Juin - 403Par ailleurs, vous êtes le chef de votre femme. La Bible déclare en effet “ Le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme. ” 1 Cor. 113. Comment exercer cette autorité ? Avec amour, et sûrement pas en faisant constamment référence à ce verset pour imposer le respect. Le meilleur moyen d’exercer correctement l’autorité, c’est d’imiter Jésus Christ dans la façon dont vous traitez votre femme. — 1 Pierre 2 devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Re Le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme 1 Cor. 113. JORDAN Sam 25 Juin - 234Il est important de savoir que ce n'est pas l'homme qui a décidé cette forme de hiérarchie , mais c'est Jéhovah qui impose à l'homme d'être le responsable de sa maisonnée. Le terme chef peut tout à fait convenir dans la façon biblique du terme, mais ce terme est imposé à l'homme lui même, et pas pour qu'il fasse de sa femme une femme qui deviendrait une forme d' la Bible mentionne que deux valent mieux qu'un Ecclesiaste 4 9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont une bonne récompense pour leur dur travail. 10 Car si l’un d’eux vient à tomber, l’autre pourra relever son associé. Mais qu’arrivera-t-il à celui qui est seul et qui tombe lorsqu’il n’y a pas de second pour le relever ? Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

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